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1802

1802 |

HUART

2018
Kraainem, Brabant-Flamand, BE
Transformation de combles dans une maison unifamiliale

Ici, il y avait d’abord l’espace existant, à transformer : des combles avec beaucoup de hauteur. L’espace s’ouvre vers le haut. Alors, depuis les premières esquisses, tout s’est tourné vers le haut. Une intuition seulement, un ressenti. Tout exprime la verticalité : les doubles niveaux, les portes très hautes, verticales, les garde-corps, le mobilier, la peinture;  on finit par oublier les autres dimensions : la largeur, la profondeur et même le temps ! On reste avec la verticalité, dans le ciel, hors du temps. Et puis la vie s’y déploie…

Il y a peu d’ouvertures vers l’extérieur. Dans ma chambre, je suis là comme dans un refuge, pour m’isoler un peu, mais pas pour me couper du monde. C’est une chambre d’enfant – tout un univers ! -, alors on s’ouvre sur d’autres mondes. Pour y arriver, j’ai besoin de silence, de confort, de chaleur. J’ai besoin de me sentir libre, libre de la peur ; j’ai besoin d’être « chez moi». Le silence, c’est la forêt, et le bois qui l’apporte. Presque tout est en bois, comme dans une cabane. Je peux même grimper sur l’échelle et m’isoler encore davantage sur la mezzanine, au sommet d’un arbre. Il y a peu de lumière venant de l’extérieur, mais je n’en ai pas besoin. Le soleil est sur les murs, dans mon coeur. C’est moi qui choisi l’heure du jour ou de la nuit. Avec les portes coulissantes ajourées je peux me cacher ou me laisser voir, je peux moduler l’espace. Si ma chambre semble petite, c’est pour que je puisse mieux y sentir toute ma grandeur. C’est moi – contenant tout un univers! – qui l’habite…

1802

1802 |

HUART

2018
Kraainem, Brabant-Flamand, BE
Transformation de combles dans une maison unifamiliale

Ici, il y avait d’abord l’espace existant, à transformer : des combles avec beaucoup de hauteur. L’espace s’ouvre vers le haut. Alors, depuis les premières esquisses, tout s’est tourné vers le haut. Une intuition seulement, un ressenti. Tout exprime la verticalité : les doubles niveaux, les portes très hautes, verticales, les garde-corps, le mobilier, la peinture;  on finit par oublier les autres dimensions : la largeur, la profondeur et même le temps ! On reste avec la verticalité, dans le ciel, hors du temps. Et puis la vie s’y déploie…

Il y a peu d’ouvertures vers l’extérieur. Dans ma chambre, je suis là comme dans un refuge, pour m’isoler un peu, mais pas pour me couper du monde. C’est une chambre d’enfant – tout un univers ! -, alors on s’ouvre sur d’autres mondes. Pour y arriver, j’ai besoin de silence, de confort, de chaleur. J’ai besoin de me sentir libre, libre de la peur ; j’ai besoin d’être « chez moi». Le silence, c’est la forêt, et le bois qui l’apporte. Presque tout est en bois, comme dans une cabane. Je peux même grimper sur l’échelle et m’isoler encore davantage sur la mezzanine, au sommet d’un arbre. Il y a peu de lumière venant de l’extérieur, mais je n’en ai pas besoin. Le soleil est sur les murs, dans mon coeur. C’est moi qui choisi l’heure du jour ou de la nuit. Avec les portes coulissantes ajourées je peux me cacher ou me laisser voir, je peux moduler l’espace. Si ma chambre semble petite, c’est pour que je puisse mieux y sentir toute ma grandeur. C’est moi – contenant tout un univers! – qui l’habite…