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Depuis sa fondation en 2014 par Michel Parubaj, notre bureau d’architecture s’est toujours concentré sur l’essentiel : offrir un accompagnement de qualité à nos clients et garantir un processus de conception et d’exécution rigoureux, afin d’aboutir au meilleur résultat possible. Chaque projet est pour nous une opportunité nouvelle de créer des lieux qui apportent du bien être, améliorent les conditions de vie et répondent aux attentes profondes de leurs occupants.

Pour parvenir à concevoir des espaces de vie où règne une véritable énergie de Paix, nous intégrons dans notre méthodologie certains principes issus du Vastu Shastra, une très ancienne science de l’architecture, issue de l’Inde, dont les principes sont universels. Cela se traduit par une attention particulière portée notamment à la géométrie et aux proportions, au contexte environnemental (et entre autre aux orientations), au travail de la lumière, à la pureté spatiale, aux détails d’exécution et au choix de matériaux vivants et durables. Ces éléments, subtilement intégrés, permettent d’harmoniser chaque projet avec son environnement et de créer des lieux profondément enracinés dans leur contexte. Il en résulte des bâtiments en résonance avec la nature et ses Lois, capables de répondre aux besoins du corps et de l’esprit des futurs habitants.

Notre travail est guidé par des valeurs qui nous tiennent à coeur, comme notamment l’esprit de service, fondé sur des relations durables et de confiance avec nos clients et partenaires. Cette collaboration étroite et respectueuse avec tous les acteurs du processus est au coeur de notre manière de travailler, assurant une cohérence et une fluidité à chaque étape du projet. La relation que nous établissons avec nos clients repose sur une écoute attentive et un souci permanent de concevoir des lieux qui enrichissent et améliorent leur vie quotidienne. Plus qu’un résultat esthétique, nous avons pour objectif de réaliser des lieux où l’on se sent bien et où il fait bon vivre, tant sur un plan physique que sur un plan mental ou psychologique.

Notre mission couvre le plus souvent l’ensemble du processus architectural, du gros-oeuvre à l’architecture d’intérieur. Nous concevons généralement tous les intérieurs de nos projets. Cela inclut la création de mobiliers sur-mesure, l’étude d’éclairage et tout ce qui contribue à façonner un espace harmonieux.

En un peu plus de 10 années d’expérience et une reconnaissance établie dans le domaine résidentiel, nous avons accumulé une série de références qui reflètent les valeurs que l’on souhaite porter.

l'architecte

L’architecte mexicain Luis Barragan disait : « Toute oeuvre architecturale conçue sans sérénité d’esprit est une erreur, et quand la sérénité s’accompagne de joie, l’oeuvre est parfaite ». Nous attachons une grande importance à ce que nos clients ressentent calme, sérénité et liberté dans leurs maisons; quand tel est le cas, c’est notre véritable réussite. 

 

Il existe une relation très étroite entre la forme que prend l’architecture et la pensée de l’architecte ou, par extension, sa vie intérieure. L’architecture est le reflet de la pensée de l’architecte ; une pensée claire donne naissance à une architecture harmonieuse et équilibrée. Par son travail, l’architecte peut favoriser l’unité entre l’habitant, la maison et le cosmos. 

l'interdépendance de l'espace extérieur et de l'espace "intérieur"

Notre pratique architecturale part d’un constat évident : l’espace extérieur ou l’espace physique – celui que l’on perçoit grâce à nos sens -, est intimement lié à l’espace intérieur ou l’espace « mental », celui que l’on ressent dans notre corps ou notre esprit. L’espace physique a une grande influence sur l’individu, ses pensées, ses émotions, son attitude, ses paroles, sa santé et, en définitive, sa vie. 

Cette influence est d’ordre physique (un espace conçu en négligeant certaines lois peut, par exemple, générer des tensions dans le corps humain) mais aussi – et peut-être surtout – d’ordre psychologique. Le corps et l’esprit humain n’existent pas de manière indépendante. De multiples facteurs influencent leur condition ou, pourrait-on même dire, leur forme. Nul ne peut ignorer, par exemple, l’influence favorable ou défavorable du climat sur nos humeurs. Placez un homme dans les rues bondées et bruyantes de Delhi pendant 24 heures ou offrez lui la même durée au bord d’un lac isolé de l’Est Canadien, il y a de fortes chances que son état intérieur (mental, émotionnel et même physique) en soit différemment affecté. L’architecture, lorsqu’elle ne respecte pas certaines lois élémentaires, finit toujours par affecter négativement et durablement ceux qui l’habite, et ce de manière aussi insidieuse que le ferait une exposition prolongée à un environnement pollué.

La prise de conscience du caractère interdépendant de ces deux espaces (extérieur – physique et intérieur – mental) est le point de départ de notre réflexion architecturale.

la géométrie

Comme la musique, l’architecture est régie par des lois que le compositeur ou l’architecte, libre de ne pas s’y conformer, ne peut néanmoins ignorer.

Les lois géométriques régissent la dimension physique de l’existence. La perfection de ces lois, observables dans le mouvement des astres ou le cycle des saisons, est le secret de la durabilité, du maintien, du mouvement ou de l’expansion de l’univers. C’est par la perfection de sa géométrie que l’univers – du système solaire au corps humain, en passant par l’arbre et l’immense variété des expressions de la Nature -, est maintenu en équilibre, dans un état libre de tensions. Aucune des manifestations physiques de l’existence n’échappe à ces lois.

Le point de départ d’une composition architecturale est le vide ou l’espace primordial, ma. Le silence précède la mélodie. Ce vide n’est pas une non existence. Il est davantage comme un potentiel, une virtualité ou, pourrait-on dire, une masse informe d’énergie. A ce stade, cet espace est non qualifié, non défini et dès lors, non perceptible. C’est un silence. Au même titre que le silence n’est rendu visible que grâce au son, cet espace n’est rendu perceptible qu’en vertu de la forme. La géométrie, en tant que science de l’espace, étudie ces formes et définit leurs caractéristiques. Les lois géométriques, quant à elles, gouvernent les formes et structurent l’espace primordial.

formes et champs énergétiques

Tous les éléments qui occupent l’espace sont animés par une certaine forme d’énergie. Par ailleurs, chaque forme est caractérisée par un champ énergétique propre.

Le carré est une forme définie par quatre angles droits et quatre côtés égaux. Ses quatre côtés sont à égale distance de son centre. Il en résulte une forme stable et équilibrée. Le rectangle est un carré dont on aurait allongé deux des quatre cotés. Une direction est ainsi donnée à la forme et donc, un mouvement. La forme résultante est orientée et davantage dynamique. Par ailleurs, les quatre côtés du rectangle – qui ne se rapportent plus à son centre de manière équivalente (comme c’était le cas avec le carré) – induisent un « déséquilibre » dans la forme géométrique. Ce déséquilibre met l’énergie en mouvement. Il y a alors création d’un « flux » d’énergie circulant le long de l’axe principal du rectangle.

Traduisons maintenant ces formes géométriques en trois dimensions et observons leurs caractéristiques. Nous voilà avec quatre murs qui forment une pièce au plan carré, s’en dégage une impression de stabilité et d’équilibre, avec une centralité bien définie, invitant à l’assise et au repos. Si nous étirons généreusement cette forme pour créer un long parallélépipède rectangle, nous aboutissons à un couloir, invitant à se déplacer le long d’un axe clairement tracé. L’espace n’est plus caractérisé par la stabilité et l’équilibre, mais davantage par le mouvement.

Toute forme géométrique a pour corollaire un schéma énergétique propre. Ainsi, la création d’un centre induit une concentration d’énergie; le dessin d’un axe amène à l’apparition d’un flux d’énergie; la symétrie ou le tracé de parallèles conduiront à une répartition équilibrée de l’énergie; les formes primaires induiront un espace libre de tensions; etc.

l'impact des champs énergétiques sur l'homme

Récapitulons :

  1. D’abord nous avons montré que l’espace extérieur à l’homme (celui qu’il perçoit par les sens) influençait son espace intérieur (son corps et son esprit).
  2. Ensuite, nous avons précisé que la dimension physique de l’existence (donc l’espace extérieur) était régi par des lois géométriques.
  3. Finalement, nous avons montré que toute forme géométrique avait pour corollaire un schéma énergétique propre.
 

Lorsque l’architecte dessine un bâtiment, il crée, pourrait-on dire, un corps doué d’une énergie propre. Comme le corps humain, un bâtiment respire. Il accumule de l’énergie, la diffuse, la répartit ou l’évacue. Il a ses propres zones de tension. L’homme est davantage en relation avec l’architecture qu’il ne l’habite. Ainsi, l’architecture agit de manière active sur ses occupants. Un champ énergétique peut être comparé à un champ électrique. L’ampoule a besoin d’énergie pour émettre sa lumière, mais un afflux d’énergie trop important risque de l’endommager définitivement. A l’inverse, elle ne peut fonctionner sans énergie. Elle a besoin d’un juste apport d’électricité. Au même titre, l’homme exposé à un flux d’énergie trop important risque d’en pâtir sérieusement, mais s’il ne reçoit aucune énergie, il ne pourra fonctionner durablement. Les murs et les toitures permettent de contenir l’énergie. Les fenêtres permettent de l’évacuer. Dans une pièce totalement close (même si celle-ci était ventilée et éclairée), l’homme ne peut vivre. Son mental s’agite et il devient fou. Il a besoin d’ouvertures et de perspectives et, en définitive, d’être suffisamment tourné vers l’extérieur. Dans une pièce totalement ouverte (même vitrée) le résultat sera le même. Il a besoin de sécurité et de protection et, en définitive, d’être suffisamment tourné vers l’intérieur. L’architecture doit répondre à ce besoin d’équilibre. Lorsqu’elle est conçue selon certains principes géométriques élémentaires (au sens de « fondamental » ou « essentiel »), elle produit un espace capable d’influencer favorablement l’esprit de l’homme. Ainsi, le travail des proportions, des formes, des rapports de hauteur-largeur-longueur, ou des alignements, produit de nombreux effets positifs sur le ressenti des personnes qui habitent les lieux.

le carré

Dans l’Inde antique, la forme carrée représentait le ciel et les quatre directions cardinales. Symbole universel de stabilité et d’harmonie, le carré est la forme géométrique du temps et de ses cycles, évoquant les jours, les mois, les années, mais aussi les moments clés du mouvement solaire : les deux solstices et les deux équinoxes. Cette structure universelle relie le carré à la régularité et à la constance des lois naturelles.

Au-delà de son symbolisme, le carré est une forme essentielle dans notre pratique architecturale. Sa géométrie simple et équilibrée permet de structurer les espaces de manière claire et compréhensible, favorisant un sentiment d’ordre et de sérénité. Nous l’utilisons fréquemment, que ce soit pour organiser un bâtiment, subdiviser une pièce ou créer des zones bien définies. Sa capacité à donner une structure précise tout en restant neutre en fait une base idéale pour harmoniser les volumes et gérer les flux énergétiques.

Dans le cadre de notre approche inspirée du Vastu Shastra, le carré joue un rôle central. Cette forme incarne une énergie statique, un point d’équilibre dans le dynamisme d’un espace architectural. Lorsqu’il est intégré dans nos projets, il agit comme un ancrage, stabilisant les flux d’énergie et favorisant une meilleure expérience spatiale pour les occupants.

Un exemple significatif de cette utilisation est notre projet Eglise, où l’extension, bien que très allongée, a été subdivisée en quatre carrés distincts. Cette subdivision a non seulement permis de rompre la monotonie d’un espace rectangulaire mais a également apporté une sensation de calme et d’équilibre. Ce projet démontre comment la simplicité apparente du carré peut transformer l’énergie d’un espace et enrichir son vécu.

Dans notre bureau, le carré n’est pas simplement une figure géométrique, mais une clé pour relier l’architecture à des principes intemporels. Il incarne l’idée que l’harmonie et la beauté naissent de la simplicité, et qu’un espace bien conçu est avant tout un espace où l’on se sent aligné avec les lois fondamentales de la Vie.